Sur le plan national, les États-Unis réorientent leurs priorités vers la lutte contre les maladies chroniques, qui pèsent lourdement sur leur système de santé. Des mesures incluent l’élimination des additifs alimentaires nocifs, la réduction de la consommation d’aliments ultra-transformés et des enquêtes sur les causes de maladies comme l’autisme. Cette approche, selon Kennedy, répond mieux aux besoins du public qu’à ceux de l’industrie pharmaceutique.
Des controverses historiques
Les critiques envers l’OMS ne datent pas d’aujourd’hui. Dès 2010, le Conseil de l’Europe accusait l’organisation d’avoir exagéré les risques de la grippe porcine, favorisant les intérêts des laboratoires pharmaceutiques. En 2019, un rapport du Congrès américain pointait du doigt l’influence de Purdue Pharma sur l’OMS pour promouvoir les opioïdes. En 2012, l’organisation était accusée de recevoir des fonds de l’industrie agroalimentaire, ce qui aurait influencé ses décisions.
