Imaginez : vous êtes dans le métro parisien ou dans une salle d’attente, et là, sans prévenir, une personne en face commence à se curer le nez sans la moindre gêne. Malaise général. Mais au fond, pourquoi ce geste – souvent jugé inapproprié – est-il si fréquent ? Et surtout, que révèle-t-il vraiment de nous ? Spoiler : c’est bien plus qu’un simple besoin de dégager ses narines note Alain Foucard, psychologue.
Un réflexe… mais pas si anodin que ça
On pourrait croire qu’il s’agit juste d’un geste physiologique, comme se gratter ou se moucher. Après tout, qui n’a jamais eu le nez bouché en pleine réunion ou pendant un trajet en RER ? Pourtant, ce comportement soulève souvent des regards réprobateurs. Et pour cause : dans notre culture, certaines choses relèvent du privé, et se curer le nez en public n’en fait pas partie.
Mais attention, ce n’est pas perçu partout de la même manière ! Dans d’autres cultures, ce geste peut être vu comme une réponse pratique à un inconfort, sans tabou particulier. Comme quoi, tout est question de contexte.
Stress, anxiété et autres facteurs psychologiques
Ce qui peut ressembler à une simple mauvaise habitude cache parfois des émotions plus complexes. Des psychologues estiment que certains comportements répétitifs, comme se curer le nez, peuvent être une manière inconsciente de gérer le stress ou l’anxiété. Quand la pression monte, certaines personnes se réfugient dans des gestes automatiques pour libérer leur tension intérieure.
Cela rejoint aussi une autre réalité : celle de l’impulsivité. Lorsqu’on a du mal à freiner ses actions ou qu’on agit sans réfléchir, on peut se laisser aller à des comportements que l’on n’aurait pas en temps normal… même s’ils nous mettent un peu dans l’embarras !
