Certaines légendes d’Amérique latine racontent que la nuit est le moment préféré des esprits protecteurs ou… perturbateurs. Ces êtres invisibles, selon les récits, n’apprécieraient guère qu’on vienne agiter l’énergie du foyer durant leurs « rondes ». En Europe, ce sont les fées et créatures mystiques qui, dit-on, fuient les maisons trop bruyantes ou désordonnées après le coucher du soleil.
Faut-il y croire ? À chacun sa sensibilité, mais ces histoires ont forgé des générations entières de petits rituels nocturnes… ou d’interdits silencieux.
Au-delà du mythe : des raisons bien terre-à-terre
Si l’on revient sur terre, certaines explications très concrètes viennent aussi appuyer cette ancienne coutume :
Manque de lumière : Avant l’électricité, balayer dans l’obscurité comportait un vrai risque. Qui n’a jamais trébuché sur un jouet oublié ou une chaise mal rangée ?
Respect du repos : Le bruit du balai sur le sol, les déplacements de meubles ou d’objets… autant de nuisances qui rompent le calme du soir, moment précieux de détente pour toute la famille.
Rythme naturel : Le soir, notre corps ralentit, notre esprit se tourne vers l’apaisement. Le ménage nocturne peut créer une forme d’agitation mentale à contre-courant du besoin de repos.
Une habitude qui perdure… ou se transforme
Aujourd’hui, avec des journées souvent bien remplies, certaines trouvent dans le nettoyage nocturne un moment de recentrage ou de méditation active. Et si balayer le soir vous procure du bien-être, alors pourquoi s’en priver ? L’important est de respecter vos besoins et l’énergie de votre foyer.
Ce que l’on peut en retenir
