Le problème ? La gale passe souvent inaperçue au départ. L’incubation peut durer plusieurs semaines, laissant le temps aux parasites de se multiplier avant que les premiers symptômes ne se manifestent.
Démangeaisons nocturnes et lésions cutanées : les signes à surveiller
Le premier signal d’alerte est une démangeaison intense, particulièrement la nuit. Elle est due à la réaction inflammatoire du corps face aux galeries creusées par les acariens sous la peau. Mais ce n’est pas tout :
Lésions cutanées caractéristiques : des stries fines, des croûtes ou des rougeurs apparaissent, souvent confondues avec de l’eczéma.
Zones du corps touchées : chez l’enfant, les démangeaisons se localisent souvent entre les doigts, au niveau des poignets, du nombril, des cuisses ou encore des fesses. Le dos et le visage sont généralement épargnés.
Contamination familiale : si plusieurs membres d’une même famille ou d’une classe se plaignent de démangeaisons, la gale est une cause probable.
Les erreurs à éviter : ne pas se soigner seul
Face à des symptômes évocateurs, il peut être tentant d’essayer des remèdes maison ou d’acheter un traitement en pharmacie sans confirmation médicale. Pourtant, ces gestes peuvent être inefficaces, voire risqués.
Un mauvais diagnostic : d’autres affections cutanées comme l’eczéma ou certaines allergies peuvent ressembler à la gale. Seul un médecin peut poser un diagnostic précis.
Un traitement mal adapté : utiliser des médicaments contre la gale sans certitude d’infection peut entraîner des effets secondaires, notamment sur la peau.
Une contamination persistante : même après un traitement, si l’environnement n’est pas désinfecté correctement (vêtements, literie, peluches), la réinfestation reste possible.