Parfois, ce ne sont pas les mots, mais le silence qui disent tout. Le chien de l’agent Silas n’a pas pleuré. Il n’a pas aboyé. Il a juste posé ses pattes sur le cercueil et a reniflé… Une longue période. Comme s’il cherchait quelque chose. Comme s’il sentait que quelque chose n’allait pas.
Il s’appelait Valor. Un berger allemand aux yeux vifs, le fidèle compagnon de l’agent Silas. Lorsque son propriétaire a été déclaré mort lors d’une opération, le chien a refusé de manger. Quatre jours sans nourriture. Quatre jours d’attente. Jusqu’à ce qu’il soit finalement autorisé à monter dans la voiture pour la cérémonie d’adieu.
Un adieu… Ou le début d’une enquête ?
C’était une scène solennelle. Des uniformes impeccables. Drapeaux pliés. Silence pesant. Mais tous les yeux étaient rivés sur lui : le chien debout devant le cercueil, reniflant avec une intensité troublante. Rien à redire. Juste une détermination tranquille.
Et puis tout a changé. Derrière le cercueil se trouvait un morceau de tissu oublié. Un morceau d’uniforme… mais contrairement à celui de Silas. Un bleu plus foncé, une texture inhabituelle. Et puis cette odeur unique : métal brûlé, peinture… et un sentier difficile à définir.