Qui doit redoubler de vigilance ?
Certains profils sont plus exposés :
- Les personnes de plus de 50 ans, dont l’absorption digestive ralentit.
- Les végétariens et les végétaliens, car la B12 se trouve principalement dans les produits d’origine animale.
- Les personnes atteintes de troubles digestifs, comme la maladie de Crohn ou la maladie cœliaque.
- Celles qui prennent certains traitements médicamenteux, comme la metformine ou les inhibiteurs de pompe à protons (prescrits contre les brûlures d’estomac).
- Les patients ayant subi une chirurgie de l’estomac ou de l’intestin.
Les signaux d’alerte à ne pas ignorer
La carence en B12 avance masquée. Voici les signes les plus fréquents :
- Fatigue chronique et faiblesse musculaire : une sensation d’épuisement permanent, même après une bonne nuit de sommeil.
- Teint pâle ou légèrement jaunâtre : les globules rouges étant mal formés, la peau perd de son éclat.
- Picotements dans les mains ou les pieds : un symptôme classique lié à l’atteinte des nerfs.
- Troubles de la mémoire, confusion mentale : des oublis inhabituels, des difficultés de concentration, parfois comparables à ceux d’un début de démence.
- Sautes d’humeur, anxiété, voire dépression : notre cerveau a besoin de B12 pour fonctionner normalement.
- Langue gonflée, rouge, douloureuse ou aphtes fréquents : un petit signal souvent négligé, mais révélateur.
Prévenir plutôt que guérir : les bons réflexes
Bonne nouvelle : cette carence se corrige facilement si elle est détectée tôt. Voici comment maintenir un bon niveau de vitamine B12 :
- Adopter une alimentation variée : œufs, fromages, poissons, viandes et fruits de mer en sont de bonnes sources. Les produits enrichis (laits végétaux, céréales) représentent une alternative utile pour les végétaliens.
- Prendre des compléments alimentaires, si besoin. Les comprimés ou gouttes de B12 sont souvent suffisants.
- Faire contrôler régulièrement ses taux, surtout si vous êtes dans un groupe à risque. Un simple bilan sanguin suffit.