Ce type de maison est désormais la cible numéro un des squatteurs en 2025

Et la faille du moment, c’est celle des maisons en cours de succession.

Pourquoi les maisons héritées sont-elles les nouvelles cibles ?

C’est une réalité encore méconnue : les maisons laissées vacantes après un décès sont devenues le nouveau terrain de chasse des squatteurs. Pourquoi ? Parce qu’elles cochent toutes les cases :

  • Souvent inoccupées pendant plusieurs mois, voire années
  • Sans propriétaire désigné officiellement tant que la succession n’est pas finalisée
  • Parfois délaissées ou méconnues d’héritiers éloignés

Résultat : ces logements deviennent des proies faciles. À Auzeville-Tolosane, une maison familiale est restée squattée pendant deux ans car aucun héritier direct ne s’était manifesté. À Stains, une maison de maître a été envahie par plus de 120 personnes avant que la situation ne soit maîtrisée.

Ce que dit la loi anti-squat de 2023

Face à la montée des cas, la loi du 27 juillet 2023 (loi Kasbarian-Bergé) a renforcé les sanctions : jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende en cas d’occupation illicite. Elle permet aussi d’accélérer les démarches d’expulsion. Mais attention : encore faut-il qu’un propriétaire soit clairement identifié. Et c’est là tout le problème des maisons en succession.

Tant que la succession n’est pas close, il est juridiquement compliqué de faire valoir ses droits. Un flou que les squatteurs exploitent sans hésitation.

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