Ce détail anatomique est strictement génétique. Si vos parents ou grands-parents en ont, il y a de fortes chances que vous aussi. Inutile donc de faire des centaines de relevés de bassin dans l’espoir de les voir apparaître : sans la prédisposition, elles resteront invisibles, quel que soit votre niveau de forme.
Fossettes de Vénus, trous d’Apollon : une affaire de genre ?
Chez les femmes, on parle traditionnellement de fossettes de Vénus, en clin d’œil à la déesse romaine de la beauté. Chez les hommes, on les appelle parfois « trous d’Apollon », en référence au dieu romain de la force et de l’élégance. Dans les deux cas, ces fossettes sont vues comme un symbole d’harmonie corporelle, de vitalité et d’équilibre.
Mais attention, leur visibilité n’est pas synonyme de performance physique ou de bonne santé. Elles sont certes plus apparentes chez les personnes ayant un faible taux de masse grasse et une musculature tonique, mais elles restent avant tout une affaire d’hérédité.
Un signe de santé ou un simple atout esthétique ?
On entend parfois que les fossettes de Vénus seraient le signe d’une bonne circulation sanguine dans le bas du dos, voire d’une sensibilité corporelle accrue. Ces affirmations, bien que séduisantes, n’ont pas encore été validées par des études sérieuses. En revanche, elles sont souvent associées à une silhouette athlétique et tonique, ce qui explique leur popularité croissante dans le monde du bien-être et du sport.
Certain·es pratiquant·es de fitness cherchent même à les mettre en valeur en travaillant leur posture, leur ceinture abdominale et en réduisant leur masse grasse. Mais il faut garder en tête que ces fossettes n’apparaissent que si la prédisposition anatomique est présente.
