Notre premier tueur : les maladies cardiaques
Plusieurs études ont établi un lien entre de faibles niveaux de vitamine D et un rique accru de maladies cardiaques, notamment d’infarctus, de maladies artérielles périphériques, d’insuffisance cardiaque congestive et d’athérosclérose.
Par exemple, une étude menée par des chercheurs de l’université de Harvard a montré que les personnes ayant un faible taux de vitamine D étaient deux fois plus susceptibles d’avoir une crise cardiaque que celles qui avaient un taux de vitamine D adéquat.
Il s’agit là d’un autre exemple des effets anti-inflammatoires de la vitamine D.
L’inflammation des artères étant l’un des principaux facteurs contribuant à l’hypertension artérielle, aux lésions artérielles, à l’athérosclérose et, en fin de compte, aux maladies cardiaques, les propriétés anti-inflammatoires de la vitamine D peuvent contribuer à la protection contre notre première cause de mortalité.
Pourquoi tant de personnes en manquent-elles ?
Malheureusement, les carences en vitamine D sont extrêmement fréquentes, en particulier dans l’hémisphère nord où nous sommes moins exposés au soleil et où notre corps ne peut donc pas toujours produire suffisamment de vitamine D.
En outre, l’utilisation croissante des statines a également contribué à nos carences en vitamine D.
Votre corps a besoin de cholestérol pour fabriquer de la vitamine D. Par conséquent, si vous prenez des statines (qui empêchent le foie de produire du cholestérol comme il est censé le faire), cela peut très certainement avoir un effet sur votre taux de vitamine D.
En outre, avec l’âge, la peau ne produit plus autant de vitamine D en réponse à l’exposition au soleil. Dans le même temps, nos reins deviennent moins efficaces pour convertir la vitamine D dans la forme utilisée par l’organisme à mesure que nous vieillissons.