Les consommateurs français vont une nouvelle fois voir leur facture d’électricité augmenter en 2025. Après la fin progressive du bouclier tarifaire, une nouvelle mesure viendra alourdir la note pour tous les foyers et les entreprises : dès le 1ᵉʳ août 2025, la TVA sur l’abonnement passera de 5,5 % à 20 %. Cette réforme, justifiée par une mise en conformité avec les règles européennes, représente une nouvelle contrainte budgétaire pour les ménages déjà impactés par la hausse du coût de la vie.
Une augmentation inévitable de l’abonnement
Depuis plusieurs années, les Français font face à une hausse continue des tarifs de l’électricité. Après l’augmentation du prix du kilowattheure, c’est désormais la part fixe de la facture qui est touchée. Jusqu’à présent, l’abonnement bénéficiait d’un taux réduit de 5,5 % de TVA, limitant ainsi son impact sur le budget des consommateurs. Mais dès août 2025, ce taux passera à 20 %, entraînant une hausse automatique des factures.
Tous les abonnés, quel que soit leur fournisseur, seront concernés. Contrairement aux variations du prix du kilowattheure qui dépendent de la consommation, cette hausse sera appliquée de manière uniforme et inévitable. Voici quelques estimations de l’impact de cette mesure :
Un petit consommateur avec un abonnement annuel de 379 € verra sa facture grimper à 424 €, soit une hausse de 45 €.
Un foyer moyen avec un abonnement de 632 € paiera désormais 708 €, soit 76 € de plus.
Pour les gros consommateurs, l’abonnement passera de 1 265 € à 1 416 €, représentant une augmentation de 151 € par an.
Pourquoi cette hausse de la TVA ?
Officiellement, cette réforme vise à harmoniser la TVA sur les services énergétiques avec le taux standard de 20 %. Cependant, elle sert également à compenser les pertes liées aux aides accordées ces dernières années. Le bouclier tarifaire, instauré en 2022 pour limiter l’impact de la crise énergétique, a coûté plusieurs milliards d’euros aux finances publiques. Cette nouvelle taxation permettra à l’État de récupérer une partie de ces fonds, sans pour autant toucher directement aux tarifs réglementés de l’électricité.