La 5G, nouvelle norme de communication mobile, suscite de vives inquiétudes en raison de ses effets potentiellement néfastes sur la santé et l’environnement. En effet, les fréquences très élevées qu’elle utilise, notamment les ondes millimétriques, sont associées à divers risques pour le corps humain et les écosystèmes. Cet article explore ces dangers en s’appuyant sur des études scientifiques et des témoignages d’experts, et propose des pistes de protection contre ces rayonnements.
Une densité accrue d’électrosmog
Avec le déploiement de la 5G, nous sommes exposés à une densité accrue de « soupe électromagnétique ». Ces fréquences élevées, bien que d’intensité faible, ont une portée limitée et nécessitent donc de multiples antennes, ce qui contribue à augmenter l’exposition aux ondes électromagnétiques. Des experts estiment que ces ondes pourraient pénétrer plus profondément dans le corps humain en raison de la transformation des charges en petites antennes, aggravant ainsi les risques pour la santé.
Effets sur la peau
La peau, première barrière du corps humain, est particulièrement vulnérable aux ondes millimétriques. Les canaux sudoripares agissent comme des antennes hélicoïdales lorsqu’ils sont exposés à ces longueurs d’onde, ce qui accroît la conductivité. Des études montrent que plus de 90 % de l’énergie transmise par les ondes millimétriques est absorbée par l’épiderme et la couche dermique, augmentant ainsi le risque de douleurs physiques, de maladies de la peau et potentiellement de cancer.
Impact sur les yeux
Les yeux sont également à risque, notamment en ce qui concerne la formation de cataractes et d’autres dommages thermiques. Des études ont révélé que les ondes millimétriques pouvaient causer des lésions oculaires en pénétrant sous la surface de l’œil, endommageant ainsi les cellules épithéliales du cristallin.
Perturbations du système cardiovasculaire
Les fréquences utilisées par la 5G pourraient également affecter le cœur. Des recherches russes ont montré que des fréquences entre 53 et 78 GHz, similaires à celles de la 5G, influencent la variabilité de la fréquence cardiaque, un indicateur de stress, chez les animaux. Ces effets pourraient se traduire par des arythmies et d’autres troubles cardiaques chez les humains.
Répercussions sur le système immunitaire
L’exposition aux micro-ondes de 42 GHz a des effets significatifs sur le système immunitaire. Une étude sur des souris a montré que cette exposition réduisait l’efficacité du système immunitaire, laissant les organismes plus vulnérables aux infections et autres maladies.
Inhibition de la croissance cellulaire
Les ondes millimétriques de faible intensité, représentatives de l’environnement 5G, ralentissent la croissance cellulaire. Une étude menée en Arménie a démontré que ces fréquences affectaient non seulement la croissance des cellules bactériennes, mais aussi celles des cellules humaines, posant ainsi des risques pour la santé humaine.
Résistance bactérienne accrue
Les mêmes études ont révélé que les ondes millimétriques pouvaient modifier la sensibilité des bactéries aux antibiotiques, favorisant ainsi le développement de résistances. Ce phénomène pourrait avoir des conséquences dramatiques sur la santé publique, en réduisant l’efficacité des traitements antibiotiques.
Effets néfastes sur les plantes
Les plantes, source de nourriture pour les humains et les animaux, sont également affectées par les ondes millimétriques. Ces fréquences sont facilement absorbées par les plantes, ce qui pourrait rendre la consommation de ces végétaux dangereuse. Des études ont montré des symptômes de nécrose chez les plantes exposées à ces ondes, ainsi qu’une augmentation de protéines de stress.
